samedi 28 décembre 2013

L'invention de nos vies

Karine Tuil


J'ai aimé... beaucoup

Sam a tout pour être heureux. Une femme et deux enfants magnifiques, considéré dans son emploi comme un des plus brillants avocats du barreau des Etats Unis, il est pourtant tourmenté car il cache un secret que lui seul connaît outre Atlantique : Sam n'est pas le diminutif de Samuel mais de Samir, il est né musulman et non juif comme tout le monde le pense.
Sam a en fait "volé" l'histoire d'un de ses plus proches amis juif de Paris, Samuel. Et des dizaines d'années plus tard Samuel en compagnie de sa conjointe Nina tombent sur une interview de Samir à la TV et réalisent alors le subterfuge. Ils décident alors de reprendre contact avec Samir afin de s'expliquer...

J'ai beaucoup aimé ce livre. L'écriture est très fluide, agréable bien qu'il y ait parfois un peu des longueurs. L'histoire est très prenante et très bien menée. Une fois qu'on est pris dedans on ne lâche plus le livre. 
L'ouvrage est découpé en deux parties : la première moitié où on découvre l'histoire de Samir, et la seconde moitié pour laquelle je ne dévoilerai rien!
Le fait est que la première partie est passionnante bien qu'il n'y ait pas vraiment de surprise. Samir nous y décrit sa vie, comment il en est arrivé à faire de sa vie un mensonge, et c'est passionnant.
La seconde partie est également passionnante mais pour d'autres raisons. Un rebondissement que je n'avais personnellement pas vu venir et là ça va à toute vitesse. Il devient encore plus urgent de terminer le livre!
Bref une belle réussite et une belle surprise pour moi.

Merci beaucoup à Aaliz pour cette belle découverte.

jeudi 19 décembre 2013

T'as le blues, Baby?

Alessandra Sublet


J'ai aimé... beaucoup

Lu en 2 heures à tout casser. Le récit est en fait tout petit malgré ses 270 pages! L'histoire est criante de vérité, et touchante.
L'écriture est fluide, et j'ai eu la surprise d'adhérer complètement à ce récit et de ne pas lâcher le livre de la soirée.
Je ne suis pourtant pas enceinte, je n'ai pas d'enfant et pas d'intention d'en avoir, c'est dire!
Alessandra Sublet nous fait partager son expérience de baby blues après la naissance de sa fille, et nous explique que c'est une maladie qu'il faut prendre au sérieux, en prendre connaissance et conscience, et le cas échéant se faire aider.
Une chose est sure, pour mes futures amies mamans, je serai plus attentive à ces signes, et je n'irai pas les voir à l'hôpital!

La Tâche

Philip Roth


J'ai aimé... passionnément

Quel auteur! Quelle écriture!
Ce livre se lit à une vitesse folle, on s'y croirait complètement. La plume de Philip Roth est fabuleuse. Il nous embarque dans son histoire et on ne nous lâche plus. J'ai adoré les personnages, leurs histoires, la vision de l'éducation élitiste française qu'il dépeint. Tout y est parfait, à sa place, juste.
Le narrateur, Nathan Zukermann, nous raconte l'histoire de son ami, Coleman Silk, blanc, retraité plus tôt qu'il n'aurait souhaité du poste de doyen de l'université d'Athena. Coleman a du démissionner quelques années auparavant car il a demandé aux élèves de son amphi si les absents, toujours les mêmes depuis déjà quelques semaines, étaient des "spectres" ou s'ils existaient vraiment. Or "spectre" ou "spook" en anglais a deux sens : un fantôme ou un noir mais de façon très péjorative.
Il est immédiatement attaqué par ces étudiants absents qui crient au racisme. Sa femme Iris ne s'en remettra pas et mourra un an plus tard.
Il se console donc avec une noire de 30 ans sa cadette, Faunia.
Un jour, il reçoit par la poste une lettre anonyme lui apprenant qu'il est de notoriété commune qu'il se tape une négresse illettrée et que tout le monde trouve ça dégoutant.
Grâce à La Tâche, on se ballade dans l'Amérique du Vietnam, de l'après Vietnam et dans cette Amérique profonde et pétrie de ses origines racistes.
Ce livre est une merveille...

mardi 3 décembre 2013

La nuit des temps

René Barjavel


Mon avis… à éviter

Alors là, c'est l'incompréhension totale!
Comment ce livre peut-il être qualifié par de nombreux lecteurs assidus comme un des plus beaux romans de la littérature de SF? Comment ce livre peut-il avoir une si bonne note sur Babelio?

Pourtant l'histoire commençait bien, l'idée est bonne je trouve.
Une équipe de chercheurs creuse dans la glace en Antarctique et tombe sur deux corps cryogénisés. D'où viennent-ils? Depuis quand sont-ils là? Appartiennent-ils à une civilisation lointaine de la notre?
Le développement est par ailleurs intéressant : 
ATTENTION SPOILER une civilisation disparue car incapable d'empêcher une guerre nucléaire entre les peuples de la planète Terre, guerre qui aurait provoqué le fractionnement d'une seule terre en plusieurs continents ainsi que la création de la lune... FIN DU SPOILER
Mais alors la façon dont il raconte tout ça... Je me suis crue dans un mauvais livre érotique! Les souvenirs d'Eléa ne tournent qu'autour de ses histoires sexuelles avec son compagnon.
De plus le roman est bourré d'incohérences.
C'est vraiment loin d'être mon roman de SF favori, et pourtant je n'en ai pas lu beaucoup, j'ai donc peu de point de comparaison.

Définitivement à éviter de mon point de vue.

samedi 23 novembre 2013

Baby Love

Joyce Maynard

Mon avis… pffffff

J'en ai fini!
C'est clair, je dois véritablement arrêter de lire des livres pour lesquels la note Babelio est inférieure à 4/5. Je sais, c'est très élitiste et je me prive de beaucoup de choses mais là indéniablement je dois en tirer une leçon.
Pourquoi ai-je lu ce livre?
Parce que le thème m'intéressait, et parce que j’avais lu un article dans mon quotidien favori qui racontait la vie de cette auteure Joyce Maynard et de son premier roman très réussi “Baby Love”.
J'ai fait abstraction de la note Babelio en me disant que si le sujet m'intéressait, j'avais plus de chance d'apprécier le livre que les autres lecteurs. Mais non, je dois me résigner, les autres lecteurs ont lu ce livre en se disant la même chose que moi et je confirme après eux que cet ouvrage n'est franchement pas terrible.
On y rencontre quatre mères adolescentes.
La première est mariée et vit un "rêve" bien que son mari soit de mon point de vue un vrai looser et sa vie chiante (désolée si j'en froisse certains, ce n'est pas mon objectif).
La seconde vit seule, est énorme et maltraite son bébé.
La troisième vit avec sa mère et rêve de partir de ce village pourri (je n'ai pas envie de mettre des gants en parlant de ce livre donc je dis vraiment ce que je pense).
La quatrième vit chez ses parents et tombe enceinte une seconde fois alors que son bébé n'a que quelques mois, et désespère de trouver l'argent pour son avortement. Son père bien que toujours marié s'éprend de sa jeune voisine nouvellement arrivée qui vit seule et a laissé la garde de sa fille à son ex-conjoint de 30 ans son aîné.
Bon malgré ces portraits pas franchement joyeux, on se dit pourquoi pas? On va suivre un peu ces pauvres gamines et voir comment elles s'en sortent.
Mais non, l'histoire n'est vraiment pas intéressante, complètement délirante même.
Un tueur sociopathe fait même son apparition! Avec des descriptions de scènes de torture infâmes.
Non véritablement, je pense être vaccinée. Plus de livre noté en dessous de 4/5.

samedi 2 novembre 2013

Bridget Jones : Mad About the Boy

Bridget Jones : Mad About the Boy

L’histoire

Nous retrouvons notre chère Bridget maintenant âgée de plus de 50 ans, dans le “middle-aged” comme elle dit. On apprend immédiatement que son bien aimé époux et père de ses deux enfants Billy et Mabel, le très beau Mark Darcy est décédé… depuis quelques années déjà AAAAAAAAAAH! Premier drame!

Là voila donc “virgin again” et après s’être remise plus ou moins de la mort de Mark, elle décide de remettre le pied à l’étrier et de se chercher un nouveau compagnon, à l’aide de ses amis de toujours (oui oui, le beau Daniel Cleaver est lui aussi de retour), et des nouvelles technologies! SMS et Twitter l’aident à prendre en main sa nouvelle vie…

Mon impression

J’aime… assez

Bon je vais être honnête, je n'ai pas autant rigolé que pour les deux premiers opus. Désolée Mme Fielding, mais non, je ne me remet pas de la mort de Mark!

Bridget se trouve comme à son habitude dans des situations très cocasses avec le prof de gym de son fils Billy, ou avec son “toy boy” de 29 ans Roxster, mais la magie n’est plus là.

Son intérêt pour Twitter m’a beaucoup agacée. Ses private jokes douteuses avec son “toy boy” m’ont mise mal à l’aise.

De plus, on sent venir la fin de l’histoire dès les premières pages.

C’est un bon divertissement, mais j’en sors beaucoup déçue. Je relierai les 2 premiers opus avec plaisir mais le 3e restera à jamais fermé dans ma bibliothèque je pense…

mardi 29 octobre 2013

Le Personal MBA

Le Personal MBA

Kaufman Josh

Mon impression

Intéressant

Tout d'abord je souhaite remercier Babelio et son édition Masse Critique ainsi que l'éditeur Leduc S. Editions de m'avoir proposé la lecture de cet ouvrage.
Le MBA n'est pas une formation qui me tente particulièrement mais j'ai pensé que le livre pourrait cependant m'intéresser.
Comme cela est expliqué dans l'introduction, l'architecture du livre n'est pas faite de telle façon qu'on lit le livre comme un roman. Il est très bien structuré, ce qui nous permet de venir piocher ponctuellement les informations dont on a besoin.
La base du livre repose sur des concepts généraux, mais malgré tout très peu maitrisés du grand public. On ne rentre pas dans le détail mais l'auteur nous donne cependant une vision très générale et complète de ces concepts.
J'ai trouvé que le livre était très intelligemment construit.
Je ne réfléchis pas à construire mon entreprise mais j'y ai trouvé des choses très intéressantes malgré tout sur les relations humaines ou sur les bases de l'économie par exemple.
J'ignore si cet ouvrage peut véritablement se substituer à un MBA, je ne peux absolument pas en juger, néanmoins j'ai trouvé la lecture de cet ouvrage très intéressante.

dimanche 20 octobre 2013

La Reine des lectrices

La Reine des lectrices

Alan Bennett

Couverture La Reine des lectrices

Le sujet (éditeur)

Que se passerait-il Outre-Manche si, par le plus grand des hasards, Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, tout d'un coup, plus rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ?

Mon impression

Pourquoi pas?

Vite lu, vite oublié. Néanmoins ce petit roman se lit très rapidement et très facilement, tant l’histoire est sympathique et légère.

Mais après une semaine de lecture, il n’en reste malheureusement pas grand chose… Pour autant il m’a bien diverti pendant les deux soirées que je lui ai consacré.

Idéal pour passer un bon moment de détente.

Les cerfs volants de Kaboul

Les cerfs volants de Kaboul

Khaleid Hosseini

Couverture Les Cerfs-volants de Kaboul

Le sujet

Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés...
Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. "Il existe un moyen de te racheter", lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.

 

Mon impression

J’ai aimé… passionément

Ce livre est magnifique. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un ouvrage aussi touchant et juste.

Il n’y a pas grand chose à rajouter à cela, si ce n’est que le livre se lit à une vitesse effrayante, empiétant sur mon temps de sommeil!

Très gros coup de coeur pour cette année 2013…

samedi 5 octobre 2013

L'accro du shopping dit oui


L'accro du shopping dit oui

S. Kinsella


Le sujet
Ca y est, Becky Bloomwood va se marier!
Comment va-t-elle s'en sortir? Comment va-t-elle faire pour choisir le lieu de la noce? Le mariage dans le jardin de ses parents en Angleterre ou le mariage de princesse au Plazza à New York?
On l'imagine facilement, tout va devenir très compliqué pour Becky...

Mon impression

Pourquoi pas
Ce qui est bien avec cette série c'est que quand on besoin d'une lecture "légère", Becky est toujours au rendez-vous! Bien qu'épais, le livre se lit très rapidement. Et bien qu'on connaisse par avance la fin de l'histoire et que Becky nous exaspère encore et toujours, on dévore cet épisode une fois de plus!

Vingt quatre heures de la vie d'une femme


Vingt quatre heures de la vie d'une femme

S. Zweig


Le sujet

Scandale dans la haute société! Mme Henriette décide de quitter mari et enfants pour s'enfuir avec un jeune homme inconnu de ses amis.
Et pourtant, le narrateur prend sa défense et tente d'apporter des raisons à son geste, au grand étonnement d'une vieille dame qui en viendra à lui raconter un évènement de sa vie resté secret. Vingt quatre heures dans la vie de cette femme...

Mon impression

J’aime… beaucoup
Ce n'est clairement pas ma nouvelle favorite de Stefan Zweig. Mais malgré tout, cette nouvelle reste un très beau récit, très touchant. Comme toutes les nouvelles de Zweig, elle se lit à une vitesse fulgurante. On aimerait qu'il soit un peu plus long pour pouvoir en profiter encore un peu. Mais qu'importe, comme les autres je le relirai...

lundi 30 septembre 2013

L’amour au temps du choléra

L’amour au temps du choléra

2e lecture du club de lecture Blabla Livresque

G. G. Marquez

Le sujet (éditeur)

A la fin du XIXe siècle, dans une petite ville des Caraïbes, un jeune télégraphiste pauvre et une ravissante écolière jurent de se marier et de vivre un amour éternel. Durant trois ans, ils ne vivent que l'un pour l'autre, mais Fermina épouse Juvenal Urbino, un jeune et brillant médecin. Alors Florentino, l'amoureux trahi, se mue en séducteur impénitent et s'efforce de se faire un nom et une fortune pour mériter celle qu'il ne cessera d'aimer, en secret, cinquante années durant, jusqu'au jour où l'amour triomphera.

Mon impression

J’aime… assez

Je suis… quelque peu confuse! J’ai trouvé l’histoire intéressante, bien traitée, bien écrite, mais j’ai été terriblement gênée par de nombreux aspects du livre, notamment (ATTENTION SPOILER) la liaison du protagoniste avec une jeune enfant, et de manière générale, les liaisons amoureuses du protagoniste avec de nombreuses femmes traité de manière bien trop précise à mon goût! (FIN DU SPOILER).

Du coup, je ne sais quoi en penser. J’ai aimé l’histoire mais je l’ai trouvé longue. La critique est identique à celle du livre “Cent ans de solitude” sauf que ce dernier ouvrage m’avait un peu plus passionné…

Bon bref, vous l’aurez compris, je suis mitigée…

lundi 16 septembre 2013

France Culture Papiers n°6

France Culture Papiers

Le Sujet

La première radio à lire!

Mon impression

J’aime… beaucoup
Tout d'abord je souhaite remercier Babelio et son édition Masse Critique ainsi que l'éditeur bayard de m'avoir proposé la lecture de ce trimestriel.
Cela faisait un bout de temps maintenant que lorsque je passais chez mon libraire préféré, je regardais attentivement ce magasine (quel pavé!) en me disant, non définitivement ce n’est pas raisonnable, tu as déjà bien des choses à lire, dont des magasines passionnants, et de plus, étant une inconditionnelle de France Culture, tu n’y trouveras pas grand chose de nouveau.
Et bien je suis ravie d’avoir reçu ce numéro qui m’a démontré que j’avais tort. Non seulement j’y ai retrouvé les émissions de France Culture qui m’avaient le plus marquées en les écoutant (interview de M. Rocard, notamment pour ce numéro) et en plus j’y ai découvert de nombreux sujets et de nombreuses émissions que je n’écoutais pas auparavant.
Un magasine de plus dans bibliothèque, que j’achèterai chez mon libraire avec mon autre compagnon trimestriel “La Revue XXI”.
Et vive France Culture!

mercredi 28 août 2013

Raisons et Sentiments

Raisons et Sentiments

1ere lecture du club de lecture Blabla Livresque

Jane Austen

Le Sujet (éditeur)

Injustement privées de leur héritage, Elinor et Marianne Dashwood sont contraintes de quitter le Sussex pour le Devonshire, où elles sont rapidement acceptées par la bourgeoisie locale étriquée et à l'hypocrisie feutrée.
L'aînée, Elinor, a dû renoncer à un amour qui semblait partagé, tandis que Marianne s'éprend bien vite du séduisant Willoughby. Si Elinor, qui représente la raison, dissimule ses peines de cœur, sa cadette étale son bonheur au grand jour, incapable de masquer ses sentiments. Jusqu'au jour où Willoughby disparait...

 

Mon impression

J’aime… beaucoup

Voilà c’est fait. 1ère lecture du club de lecture Blabla Livresque et 2e lecture de Jane Austen.
J’avoue être un peu déçue. Beaucoup m’avaient dit qu’il était meilleur que “Orgueil et Préjugés” que j’avais adoré. Je me suis donc jetée dessus sans me poser plus de questions.
Hélas, bien que j’ai trouvé ce livre très sympathique, je ne l’ai pas trouvé à la hauteur de son prédécesseurs, et j’ai même eu un peu de mal à me replonger dedans. J’ai en effet trouvé une fois l’intrigue commencée, les personnages posés, que le milieu du livre était très long et qu’on n’avançait plus. Malgré tout, à la vue du nombre de pages qui me restaient je me doutais bien que l’intrigue était loin d’être terminée et on sait d’ailleurs, comme pour “Orgueil et Préjugés” très rapidement comment le roman va se terminer. On se demande juste comment le nœud de l’intrigue va se dénouer.

Les deux sœurs sont sympathiques, et je pense pouvoir trouver autour de moi des femmes aussi raisonnées (pour reprendre le titre du roman) que l’héroïne Elinor et aussi sentimentales et passionnées que la belle Marianne.

L’intrigue est certes un peu convenue mais elle nous tient tout de même en haleine une bonne partie du livre, mais si je le répète on se doute rapidement de comment tout cela va se terminer.

Bref tout ça pour dire que j’ai trouvé ce roman très agréable, et parfait pour l’emploi que j’en ai eu, à savoir une semaine de randonnée en Auvergne au soleil. Dès que j’avais mon petit moment de repos hop, on déchausse les chaussures de rando (que c’est agréable!) on enfile la casquette, on met la tête à l’ombre et on plonge dans l’Angleterre de Jane Austen. Quel plaisir…

dimanche 21 juillet 2013

Orgueil et Préjugés

Orgueil et Préjugés

Jane Austen

Le sujet (éditeur)

Elisabeth Bennet a quatre soeurs et une mère qui ne songe qu'à les marier.
Quand parvient la nouvelle de l'installation à Netherfield, le domaine voisin, de Mr Bingley, célibataire et beau parti, toutes les dames des alentours sont en émoi, d'autant plus qu'il est accompagné de son ami Mr Darcy, un jeune et riche aristocrate. Les préparatifs du prochain bal occupent tous les esprits... Jane Austen peint avec ce qu'il faut d'ironie les turbulences du coeur des jeunes filles et, aujourd'hui comme hier, on s'indigne avec l'orgeuilleuse Elisabeth, puis on ouvre les yeux sur les voies détournées qu'emprunte l'amour...


Mon impression

J'aime... passionément à la folie!

Waw, quelle claque!
Moi et les classiques ça fait deux! Voire peut être même trois!
Et bien que j'ai déjà vu le film avec le magnifique Colin Firth ainsi que la version adaptée de Bollywood, j'ai dévoré ce livre en quelques heures, c'est une merveille.
Quel suspens (même si je connaissais déjà la fin!), l'écriture est belle, c'est un vrai régal.
A mettre entre toutes les mains des romantiques comme moi!

samedi 20 juillet 2013

Le diable vit à la campagne

Le diable vit à la campagne

Rachel Johnson


Le sujet (éditeur)

Mimi et Ralph ont vendu leur maison de Colville Crescent et se sont installés avec chien et enfants dans une ferme ancienne : pierres blondes, glycines centenaires, fenêtres à meneaux. Le bonheur dans le pré ? Pas vraiment. Entre la vieille gentry locale et les néoruraux, la guerre fait rage. Au-delà des haies, il y a autant de coteries et d'intrigues qu'à Notting Hill. Et tout autant de potins. Mimi et Rose, sa nouvelle meilleure amie, tiennent la chronique des événements à tour de rôle. Entourloupe à l'éolienne, bagatelles extraconjugales, scandale aux produits bio, rivalités des clans abondent et on découvre que le retour à la nature est beaucoup mieux en rêve que dans la réalité. Pour cette suite du Diable vit à Notting Hill, Rachel Johnson, en pleine possession de son humour anglais, réussit une nouvelle campagne.

Mon impression

J'aime... pas du tout!

Enfin!
Je suis parvenue à terminer cette horreur et je vais enfin pouvoir passer à autre chose. Il est rare que je me force à finir un livre de la sorte.

L'histoire est nulle, sais intérêt aucun, c'est très mal écrit, et très mal traduit (donc 2 couches de mauvais français), on est complètement perdus avec tous les personnages (bien que listés et décrit en début de livre, ouf!). Bref un échec total. Mais le pire dans l'affaire c'est que le livre fait près de 400 pages...
Je vous laisse imaginer l'agonie dans laquelle j'ai été!
Fuyez de toute urgence!

samedi 6 juillet 2013

Gatsby le magnifique

Gatsby le magnifique

Francis Scott Fitzgerald

Le Sujet (éditeur)

New York, années folles… Dans sa somptueuse demeure de Long Island, Jay Gatsby organise de fastueuses réceptions où les invités se pressent en foule. Mais leur hôte ne cherche à éblouir qu’une seule personne : Daisy Buchanan. Elle est élégante, riche, séduisante, mais elle est la femme d’un héritier millionnaire… Avec ce texte devenu un classique, Fitzgerald, sur un air de jazz et une coupe de champagne à la main, met à nu le Rêve américain et écrit l’un des plus beaux romans du XXe siècle, ici présenté dans la traduction de référence, par Jacques Tournier.


Mon impression

J'aime... beaucoup

Et de deux...
Il est rare que je relise plusieurs fois un même ouvrage, mais face au tapage médiatique autour du film, je me suis sentie obligée de le relire avant d'aller voir le film.
Bon finalement, suite aux mauvaises critiques, je n'ai pas vu le film.
Mais j'ai quand même relu le livre! Et je n'ai pas boudé mon plaisir!
Contrairement à la plupart des autres lecteurs de Babelio, c'est bien la 1ere partie que je préfère, la seconde me mettant très mal à l'aise.
J'aime ses descriptions précises, cet univers dans lequel on se plonge, on se voit en imagination bien qu'on ne l'ait jamais ne serait-ce qu'approché. Les mots sont justes et vrais.
Cela étant dit, je ne le classerai pas dans la rubrique des chefs d’œuvres où il semble avoir sa place d'après beaucoup de lecteurs.
Je le classe néanmoins dans ma rubrique des intemporels, à lire et à relire à volonté!

lundi 24 juin 2013

Peste et choléra

Peste et choléra

Patrick Deville


Le Sujet (éditeur)

Quand Louis Pasteur expérimente avec succès le vaccin contre la rage, il ouvre de nouvelles et formidables perspectives à la biologie et à la médecine. Il chargera plus tard ses élèves ou disciples de prolonger ses recherches à travers le monde. Les jeunes pasteuriens partent pour de longs périples.

Parmi eux, Alexandre Yersin, d’origine suisse (il est né à Morges en 1863), naturalisé Français pour les besoins de la science, qui se forme sur le tas et part très vite en Indochine, où il passera le plus clair de sa vie, loin des brouhahas parisiens et des fracas guerriers. Il multiplie là-bas les observations épidémiologiques mais aussi bien géographiques, astronomiques ou météorologiques. C’est que ces jeunes gens sont curieux de tout, Yersin en particulier.

Ami du politicien Doumer, Yersin se trouve à l’origine de la ville de Dalat, dans l’actuel Vietnam, puis il s’installe à Nha Trang pour y mener passionnément ses multiples activités de chercheur. Elevage bovin, culture de l’hévéa, des orchidées, de la quinine : il pourrait faire fortune mais tout va au financement des recherches et de l’Institut Pasteur créé entre-temps. La science l’absorbe, il n’aura ni femme ni enfant. Parfois il revient en Europe, mais c’est le plus souvent de loin, à la radio ou par les journaux, qu’il reçoit l’écho des conflits mondiaux et de leurs atrocités. Il meurt en 1943, conscient mais pas tout à fait amer que son nom n’aura pas la même gloire posthume que son maître, Louis Pasteur, et demeurera essentiellement attaché à la découverte du bacille de la peste à Hong-Kong en 1894.
 

Mon impression

J'aime... pas du tout

Je ne m'étendrai pas sur cette critique car je n'ai pas terminé ce livre. Cela ne m'était pas arrivé depuis... jamais en fait!
Je me force toujours à terminer un livre. Cette fois, peut être à cause du temps franchement exécrable, je n'en ai pas eu la force.
Il m'a profondément ennuyé.
Tout avait pourtant bien commencé, la vie de ce scientifique étant passionnante. Mais je n'ai pas du tout apprécié l'écriture. Les phrases courtes, coupées au couteau, parfois sans verbe.
Bref, de mon point de vue le problème n'est pas l'histoire mais sa construction, et son style narratif.

Le bonheur d'être soi

Le bonheur d'être soi

Moussa Nabati

Le Sujet (éditeur)

Le bonheur est en chacun de nous. C'est une disposition, une aptitude interne. A travers de nombreux témoignages, Moussa Nabati nous montre que le seul vrai obstacle empêchant l'adulte de goûter au bonheur provient de sa difficulté à oser être lui-même. Etre soi, cela veut dire s'aimer, se respecter, savoir ressentir, choisir, désirer et s'exprimer en son nom propre, pour son compte. C'est avoir un psychisme autonome, différencié des autres mais relié à ses origines et à son passé. Dès lors, il n'y a rien de particulier à faire, aucune recette miracle pour trouver le bonheur : seule la pacification avec sa propre histoire permet de s'en rapprocher.
 

Mon impression

J'aime... bof

Livre très très (beaucoup trop!) long...On lit tellement de fois la même chose, les mêmes exemples avec les mêmes explications, c'est est véritablement fatiguant.J'ai terminé ce livre épuisée, complètement assommée par un message répétitif.Par ailleurs je n'ai absolument pas trouvé que ce livre aidait à quoique ce soit. Devenir soi c'est bien parce que ... (313 pages) mais à aucun moment on ne trouve de piste sur comment y parvenir, sans passer par une psychanalyse.

De plus, l'auteur exprime tout de même beaucoup de croyances qui lui sont personnelles et qui sont à mon sens tout à fait navrantes.
Bref, un livre d'une centaine de pages aurait largement suffit!

jeudi 23 mai 2013

Stoner

Stoner

John Williams

 

Le Sujet

Voilà le récit d'un homme banal, sans vie hors du commun, et pourtant très attachant.
William est un fils de paysan, envoyé à l'université par ses parents qui espèrent le voir plus tard, diplômé d'agronomie afin de les aider avec leurs terres.
Seulement voilà, le jeune William débarque à l'université du Missouri, s'inscrit en agronomie, et à sa grande surprise, se prend de passion pour la littérature.
Il décide alors d'y consacrer ses études, change de spécialité, puis incité par son professeur de littérature s'inscrit en doctorat.
Nous sommes en 1917 et les Etats Unis rentrent à leur tour en guerre.
William, sur les conseils de son professeur, restera aux Etats Unis et suivra de loin ses conséquences désastreuses sur la société américaine et la jeunesse.
Quelques temps plus tard il rencontrera sa future épouse, Edith, et prendra un poste de professeur de littérature à l'université.
Sa vie continuera ainsi, sans grand chamboulement : une vie classique quoi.
 

Mon impression

J'aime... assez

Ce livre m'a mis profondément mal à l'aise. J'ai eu un long passage à vide, puis du mal à le terminer.
En fait, j'ai éprouvé énormément d'empathie pour ce personnage qui a une vie vraiment triste sans être terrible, mais sans joie ou raison de se réjouir. Et cela va même de mal en pie au fur et à mesure du livre. D'où mon malaise.
Cela étant dit l'histoire est juste, réaliste, l'écriture très belle et la traduction parfaite.

C'est à n'en pas douter un très beau roman.
A garder cependant pour les périodes joyeuses pour les personnes sensibles comme moi.

vendredi 10 mai 2013

Livre pour enfant : sur la route des couleurs

Sur la route des couleurs

Virginie Hanna, Amanda Piu

Le Sujet (éditeur)


« Sur la route des couleurs » nous fait partager l'histoire du bus à malices, conduit par Monsieur Léon le lion pas ! Plusieurs animaux (la girafe, le flamand rose, le crocodile, etc.) montent dans le bus avec un pot de peinture. Quelle est la surprise qu'ils nous réservent ? Le bus à malices accompagne l'enfant dans sa découverte de la lecture. Pour lui apprendre à lire, 18 magnets avec le nom des animaux et des couleurs sont à replacer dans des textes à trous afin de les compléter. Chaque double-page est consacrée à l'apprentissage d'un nom d'animal associé à une couleur : Henri le ouistiti et le jaune, Carlota le boa et le marron, etc. Un livre très interactif : Des textes à trous à compléter avec les 18 magnets (9 magnets pour les couleurs + 9 magnets pour les animaux). À la fin du livre, les animaux ont mis de la couleur partout ! À l'enfant de repérer tous les rouges, les verts etc. qui se cachent dans le dessin ! Et aussi un jeu : chaque animal a été pris en photo avec sa couleur. À l'enfant d'enlever tous les magnets de son livre pour les replacer sous la bonne photo !

Mon impression


Tout d'abord je souhaite remercier Babelio et son édition Masse Critique ainsi que l'éditeur La Martinière Jeunesse de m'avoir proposé la lecture de cet ouvrage.

Il s'agit d'un livre que j'ai proposé à la lecture de mon neveu âgé de 3 ans 1/2.
Il commence donc à écrire son nom et à apprendre à reconnaître quelques mots.

De mon point de vue d'adulte, j'ai trouvé le livre sympathique : les dessins sont jolis et l'histoire amusante.
Il s'agit d'un petit texte à trou avec des dessins dans le texte, sur lequel on colle un magnet avec écrit dessus le nom du dessin (si le dessin représente une tâche de couleur orange on va coller le magnet avec écrit "orange" dessus).
Or pour les couleurs, le magnet sur lequel il y a écrit "orange" est de fond vert... Je pense que c'est pour que l'enfant n'utilise pas la couleur du magnet pour remplir le texte mais bien le texte, ce qui l'oblige à lire. Mais c'est très étrange, même pour moi adulte...

Du point de vue de l'enfant, Glenn a trouvé ça rigolo mais sans plus.

De plus, Glenn commence à écrire son prénom à l'école et la méthode qu'on lui enseigne pour reconnaître les mots utilise les majuscules : tous les mots commencent par une majuscule. Or ici tout est en minuscule, donc dans un premier temps pour quelqu'un qui ne sait pas encore lire, ça n'aide pas à déchiffrer.
Enfin, pour en avoir parlé avec sa mère, l'histoire est appropriée pour son âge, c'est à dire dans les 3 ans, mais un peu trop enfantine pour un enfant qui apprend à lire comme on le fait vers les 5 ans.

Il me semble donc que le livre est sympathique, coloré et agréable à regarder, mais pas adapté à l'apprentissage de la lecture, ou du moins pas à un enfant qui apprend par la même méthode que celle de Glenn.

mardi 30 avril 2013

Les privilèges

Les privilèges

Jonathan Dee


Le Sujet (éditeur)

Adam et Cynthia ont tout pour eux. Mariés à la sortie de la fac, ils forment un couple parfait auquel rien ne résiste. Deux magnifiques enfants et une brillante carrière dans la finance plus tard, leur beauté, leur provocante jeunesse et leur insolente réussite sont toujours inaltérées. Le monde autour n’existe pas, ou bien par le frisson du danger qu’il procure, mais leur noyau demeure, irréductible et indestructible, telle une forteresse dorée. Au coeur de cette famille, le roman dépeint son paradoxe: une intimité de papier glacé, des êtres humains prisonniers de la machine à succès qu’ils ont créée, et les effets décadents de leurs irrésistibles appétits. Portrait d’une famille américaine étourdie de désir, d’argent et de beauté, Les Privilèges, bûcher des vanités du 21e siècle, brosse le tableau remarquablement subtil et cynique d’une nouvelle classe sociale, les ultra-riches, et pose sur l’Amérique post-11 Septembre un regard qui interroge, observe et fait saillir l’absurde, le vice ou la déshérence de personnages en fuite.

Mon impression

J'aime... assez
J'avoue avoir du mal à me faire une idée sur cette lecture.
Elle fut agréable bien que sans grand intérêt.
La condition des riches américains ne me fascine pas particulièrement, mais reste malgré tout intéressante ne serait-ce que par curiosité.
On lit ce livre très rapidement, car l'auteur est clairement très talentueux.
On suit l'histoire de ce couple très privilégié mais surtout très talentueux, car c'est bien leur talent et non un quelconque héritage qui leur permettra de se hisser en haut de cet empire, et on attend que quelque chose se passe!
Mais rien n'arrive! 
On évolue avec eux, sans vraiment s'y attacher, car ils vivent dans un monde bien à part du notre (ou du mien en tout cas), donc l'identification est ici difficile. Mais c'est tout de même avec plaisir qu'on suit leur vie, qu'on voit leurs enfants grandir, essayer de trouver leur place.
Je conseille ce livre, c'est une lecture sympathique, mais clairement pas un coup de cœur.

samedi 20 avril 2013

Shoe addict anonymous

Shoe Addict Anonymous

Beth Harbinson

Le Sujet (éditeur)

Dans leur domaine, ces quatre-là font la paire. Pas un escarpin, pas un soulier, une mule, une ballerine, n'échappent à leur vigilance. Ni à leur carte bleue. En matière de chaussures, personne ne leur arrive à la cheville. Quel que soit l'état de leurs finances ou de leurs amours, Lorna, Hélène, Sandra et Joss se damneraient pour une paire de sandales, pourvu qu'elles soient au goût du jour. Une passion commune dont elles ont fait un club... Mais un talon haut ne suffit pas toujours à remonter un moral à plat : au-delà du simple échange de mocassins, c'est leur vie qu'elles se mettent bientôt à partager. Toutes ensemble, elles se mettent à rêver d'une existence à leur pointure... ça ne coûte rien d'essayer !

Mon impression

Bof

Rien de bien intéressant. Dès les premières pages on sait comment cela va se finir, et je dois dire que j'ai eu un mal fou à terminer ce roman.
Je ne conseille pas. Les tribulations d'une accro du shopping sont à mon goût bien plus divertissantes.

The Undomestic Goddess

The Undomestic Goddess

(Samatha bonne à rien faire),

Sophie Kinsella


Le Sujet

Samantha Sweeting est une jeune avocate brillante et prometteuse qui travaille dans le plus prestigieux cabinet d'avocats de la City.
Pas de soirée, pas de week-end, pas de vacances, elle s'est dédiée corps et âmes à son emploi.
Le jour de sa nomination en tant que partenaire du cabinet, poste suprême qu'elle convoitait et pour lequel elle travaillait depuis des années, elle réalise qu'elle a fait une erreur... une très grosse erreur, qui lui coûtera son poste.Elle décide donc de s'enfuir sans explications en prenant le premier train qu'elle trouve à la gare.
Elle s'arrête dans une ville inconnue, et assoiffée frappe à la porte de la première maison venue. Suite à un malentendu, Samantha est prise pour une candidate au poste de maître d'hôtel. Elle ne sait ni cuisiner, ni repasser, ni recoudre un bouton... Comment s'en sortira-t-elle?! Et cette nouvelle vie lui conviendra-t-elle?

Mon impression

J'aime assez
Comme tous les Sophie Kinsella que je lis, ce livre est sans grand intérêt. Il est cependant agréable à lire, on est rapidement pris dans cette histoire cocasse Bien que long, il se lis très rapidement. Et il m'a même donné l'envie de me mettre à la cuisine, c'est dire...

Un des meilleurs romans chick-lit que j'ai lu, notamment parce que contrairement à la plupart des autres Kinsella, celui fait un petit peu réfléchir. Le sujet traité, le passage d'une vie hyperactive à une vie plus simple mais plus calme, à profiter des choses simples, est intéressant. Je le conseille pour les vacances au soleil!

lundi 11 mars 2013

L'accro du shopping à Manhattan

L'accro du shopping à Manhattan

Sophie Kinsella


Le Sujet (éditeur)

Becky Bloomwood, la terreur des distributeurs toujours aussi folle de fringues, ne s’est guère assagie question finances. Mais à quoi bon être enfin devenue la journaliste financière la plus populaire d’Angleterre si l’on n’en profite pas un peu ? Heureusement, elle file le parfait amour avec le séduisant Luke, son fiancé. Même s’il travaille du matin au soir pour monter sa nouvelle agence de communication à… New York ! Le rêve pour toute accro du shopping qui se respecte !
Aux anges, Becky s’envole avec lui vers ce paradis de la consommation où elle se grise à l’envi de soldes, de marques et de boutiques. L’ivresse tourne à la gueule de bois quand Luke découvre, un beau matin, dans un tabloïd anglais, un cliché de Becky en pleine frénésie d’achats sur la Cinquième Avenue. Autant dire adieu à leur crédibilité et à tous leurs grands projets. Mais la coïncidence est fâcheuse et Becky est sceptique face au hasard…

Mon impression

Pourquoi pas

Un livre sans grand intérêt mais qui se lit tellement facilement que c'en est agréable. Pourtant Becky m'a BEAUCOUP agacée, tout comme dans le 1er temps.
La première moitié du livre consiste à énerver le lecteur (ou plutôt la lectrice) en nous montrant une héroïne complétement dénuée de bon sens. Elle se met dans une situation inextricable, jusqu'à ce qu'elle soit dos au mur, obligée de réagir après avoir bien sur pratiquement tout perdu.
Et le dénouement suit toujours le même schéma, elle s'en sort et retrouve l'amour de sa vie.
Bon, rien de neuf sous le soleil! Le schéma sera certainement reproduit pour les tomes suivants, mais malgré tout, le livre reste léger et très agréable à lire un week-end de froid et de pluie!

dimanche 24 février 2013

Les surprenantes vertus du jeûne

Les surprenantes vertus du jeûne

Sophie Lacoste

Le Sujet (éditeur)

Petit guide pratique du jeûne, pour dans un premier temps découvrir le concept, expliquer les bienfaits, mais aussi les contre indications, puis arrive le mode d'emploi, comment faire, quand, dans quelles conditions, et enfin les grandes règles pour une meilleure alimentation.

Mon impression

J'aime... beaucoup

Tout d'abord je souhaite remercier Babelio et son édition Masse Critique ainsi que l'éditeur Quotidien Malin Editions de m'avoir proposé la lecture de cet ouvrage.

Je ne suis pas une novice du sujet, bien que je n'ai jamais (du moins pas encore) testé le jeûne, puisque j'ai découvert cela grâce à une émission de la tête au carré (France Inter) et à un reportage diffusé sur ARTE l'an passé. J'avais trouvé cela passionnant, et je m'étais dis qu'un jour je me lancerai. Masse critique est passé par là, cela tombe très très bien, et je suis à présent convaincue, je ne vais pas tarder à essayer.

Le livre est découpé tel un mode d'emploi, ce qui est très pratique puisqu'une fois qu'on l'a lu en entier (cela se fait très vite), on peut très facilement y retrouver les informations souhaitées au moment voulu.

Le livre peut grossièrement être découpé ainsi :

- une première partie apportant les témoignages et les bienfaits,

- une deuxième partie traitant des contre indications, que ce qu'on peut ressentir lors d'un jeûne, et toutes les questions pratiques : quand? comment? combien de temps? les plantes qui peuvent être utiles lors du jeûne,

- une troisième partie traitant de l'alimentation, des conseils pour une alimentation plus saine.

La seule critique négative que je fais à cet ouvrage est son manque de références scientifiques. L'auteur nous dit souvent "les études montrent que ..." mais aucune référence n'est faite à des articles ou journaux scientifiques. Il est assez aisé de mettre en doute ce que nous dit l'auteur puisqu'on est vraiment obligé de la croire sur parole.

Cela étant dit, comme j'ai eu l'apport des preuves scientifiques par l'intermédiaire des émissions tv ou radio sur le sujet, je suis en ce qui me concerne convaincue par les bienfaits du jeûne, que j'essaierai sous peu, et je suis ravie de disposer de ce petit manuel qui m'aidera je pense grandement dans cette pratique (les plantes à utiliser dans quel cas, comment manger avant, après, types de produits à éviter etc.).

dimanche 3 février 2013

La déesse des petites victoires

La déesse des petites victoires

Yannick Grannec

Le Sujet (éditeur)

Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle.

Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique.Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer.

Mon impression

J'aime... beaucoup

J'ai adoré me balader avec Adèle dans cette Vienne de l'avant guerre, et suivre son périple à travers l'Europe de l'Est, la Russie puis la terre promise, les Etats-Unis.

Grâce à elle, j'ai conversé avec Einstein, Oppenheimer, Von Neuman et bien d'autres de mes idoles, j'ai découvert le Princeton de la guerre froide et le Princeton d'aujourd'hui.

Ce livre est une petite pépite, on s'attache rapidement à Adèle, cette femme qui a dédié sa vie à son mari, son mari malade, antipathique et arrogant. La déesse des petites victoires, c'est bien elle, cette femme courageuse, patiente, prête à tout pour sauver son époux de lui-même, qui a tout enduré et n'a rien montré pour le préserver. 

J'ai aimé l'ambiance qui règne dans ce livre, découvrir un monde qui m'a toujours fait rêver, un campus américain, les plus grands génies du 20e siècle, le monde la recherche... Très certainement un de mes coups de coeur de cette année 2013.

samedi 12 janvier 2013

La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert

La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert

Joël Dicker

Le Sujet (éditeur)

A New York, au printemps 2008, alors que l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.

Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d'avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les évènements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d'écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975? Et comment écrit-on un roman à succès?

Mon impression

J'aime... passionnément

Super lecture pour terminer l'année en beauté. C'est très simple, je l'ai lu en moins de 48 heures, complètement incapable de lâcher le livre. Attention, insomnie inévitable je le crains...
Ce livre, thriller à l'américaine n'est pas particulièrement bien écrit, mais qu'importe!

L'histoire est passionnante, le scénario parfaitement ficelé, rien n'est laissé au hasard.
Quand on pense avoir résolu l'affaire, un nouvel élément arrive et chamboule tout, on ne connaitra la vérité qu'à la toute fin du livre.
Ce livre mérite grandement ses deux prix et je suis désolée pour ceux qui n'ont pas réussi à rentrer dans l'histoire et critiquent ce livre, car ils sont passés à côté d'un excellent divertissement.