samedi 9 mai 2015

Une mélancolie arabe

Abdellah Taïa



Le sujet (éditeur)

Depuis le viol collectif auquel il a échappé en ce jour d'août, Abdellah, le garçon efféminé de Salé, court vers sa vie rêvée. Il court et tombe parfois, il meurt même. Puis renaît, se relève et repart vers d'autres lieux, d'autres amours. Salé, Marrakech, Paris, Le Caire: autant de cieux sous lesquels le corps de ce Marocain goûte, éprouve et chante sa mélancolie.


Mon avis

J'ai aimé... assez

J'ai beaucoup apprécié ce tout petit roman autobiographique. Il se lit vite, est très bien écrit et très poétique malgré le sérieux du sujet traité.
Abdellah Taïa est un jeune homosexuel qui est né et a grandi au Maroc.
Il nous explique qu'il a rapidement su qu'il était homosexuel : déjà enfant dans les rues de sa ville natale du Maroc, les enfants le désignaient comme "Léïlah".  Il échappe de peu à un viol collectif de la part des gamins des quartiers voisins.  Une jeunesse difficile...
Aujourd'hui en France, ce jeune Marocain essaie de trouver l'équilibre, de construire un couple avec un homme qu'il aime. Mais ce n'est pas si simple (de construire un couple qui marche et d'être homosexuel, même en France) et son témoignage est très touchant.
C'est une jeune auteur dont je lierai avec plaisir les futurs ouvrages et qui a, à mon avis, un très bel avenir d'écrivain.

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