dimanche 28 juin 2015

Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Maurice Druon


Le sujet

Récit entrecroisé de deux personnages entraînés malgré eux dans la seconde guerre mondiale.

Werner est orphelin et doué d'un véritable talent pour les sciences. Il est repéré par des habitants de son petit village et envoyé dans une école de la Wehrmacht où on entraîne l'élite de l'Allemagne nazi.

Marie-Laure est une jeune parisienne aveugle dont le père travaille au Museum d'Histoire Naturelle de Paris et qui fuit Paris pour Saint Malo lors de l'arrivée des Allemands à Paris.
Son père emportera avec eux un lourd secret...

Mon avis

Chef d'oeuvre

Voilà quelques mois que je souhaitais lire ce livre. J'en avais entendu le plus grand bien dans le podcast des lectures du NY Times dans lequel il était en tête des ventes depuis de nombreux mois et en lice pour le prix Pulitzer qui a suivi quelques semaines plus tard.

J'ai dévoré ce livre.
Il se lit en fait très vite malgré le taille : c'est écrit très gros, et les chapitres sont tout petits. On est donc invités à en lire toujours plus!
De plus il est écrit de telle façon que dès le premier chapitre on sent Marie Laure en grand danger (c'est le premier chapitre je ne révèle rien). On a donc envie d'arriver rapidement à la fin pour connaître son sort. 

On a donc un découpage entre deux époques : .
- le bombardement de Saint Malo par les américains vécu par Werner et Marie Laure, 
- et leur histoire à tous les deux, et tous les événements qui les ont amenés à se trouver à Saint Malo en 1944.
Ces deux époques s’entremêlent merveilleusement dans le récit, et bien qu'un peu complexe, le tout reste incroyablement fluide et facilement compréhensif.


Je dois avouer que je suis extrêmement sensible et une grande traumatisée de cette période : je me refuse à lire de nombreux livres qui traitent de cette période.
Bien que passionnant, ce livre fut par moment très difficile pour moi. Mais là encore je pense que pour les gens "normalement sensibles", il n'y a aucune difficulté : l'auteur ne rentre ni dans la sensiblerie ni dans l'horreur de la guerre.

Bref, c'est clairement un de mes romans préférés de cette année 2015.
Un très beau Prix Pulitzer...

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