Devenir

Michelle Obama

Mon avis

J'ai aimé... assez mais abandonné aux 3/4

J'ai beaucoup aimé la première partie du livre où M. Obama raconte sa vie d'enfant dans les quartiers pauvres de Chicago et comment elle a réussi à se hisser jusqu'à Princeton.
Puis sa rencontre avec Barack, et son ascension en politique jusqu'à devenir président (ça passe assez vite).
Enfin la vie à la maison blanche.
Au bout de 100pages sur sa vie à la maison blanche à répéter une énième fois qu'elle voulait être utile avec son potager j'ai lâché.
J'ai beaucoup lu dans les critiques que le propos était très lisse, un vrai discours de politicien qui dit beaucoup de choses sans rien dire. C'est vrai! Mais ça n'en est pas moins intéressant (jusqu'aux 3/4 me concernant). 

La note américaine

David GRANN

Mon avis

J'ai aimé... beaucoup

J'ai lu ce livre il y a déjà 6 mois, et j'ai malheureusement perdu les citations que j'avais noté sur le sujet. Mais j'en garde le souvenir d'une excellente lecture absolument stupéfiante et bouleversante.
Le sort de ces femmes indiennes à qui on ne reconnait pas le droit de disposer de leur argent (à leur mari non plus cela étant dit) et dont on se fiche éperdument de la disparition plus que douteuse par dizaine.
J'ai été fascinée par le début de l'ouvrage qui explique comment ce peuple Osage en est arrivé à devenir si riche, puis outrée par la façon dont ils furent et sont toujours traités par les blancs qui ont tout fait pour les déposséder de leur argent, et complètement incapables de les protéger contre une si grosse machination (je n'en dis pas plus).
Un livre vraiment excellent que je recommande chaudement, et qui se lit très vite (en moins de 24h pendant les vacances).
Une adaptation est en préparation par M. Scorcese avec Leornado Dicaprio dans le rôle de l'enquêteur du FBI. J'ai hâte!

Citation

Les Osages étaient alors considérés comme le peuple le plus riche par individu au monde. « Voyez et contemplez ! s’exclamait un journaliste de l’hebdomadaire new-yorkais Outlook. Les Indiens, au lieu de mourir de faim […], jouissent de revenus réguliers qui rendent les banquiers malades de jalousie. »
Le public était subjugué par la prospérité de la tribu qui venait contredire les images associées au premier contact brutal que les Amérindiens eurent avec les Blancs – le péché originel sur lequel le pays était né. Les journalistes titillaient leurs lecteurs avec des articles sur la « ploutocratie osage » et les « millionnaires rouges » aux manoirs en briquettes de terre cuite et chandeliers, avec bagues de diamants, manteaux de fourrure et chauffeurs. Un reporter s’émerveilla devant les filles osages qui fréquentaient les meilleures écoles d’Europe et portaient de somptueuses tenues françaises, comme si « une très jolie demoiselle des boulevards de Paris était venue errer par inadvertance dans cette petite réserve ».